À seulement 17 ans, j’ai été confronté à des problèmes de mémoire que je n’aurais jamais imaginés à mon âge. Ce que j’ai d’abord pris pour de simples distractions est rapidement devenu un cauchemar éveillé.
Lorsque ma mémoire a commencé à me faire défaut
Les premiers signes étaient mineurs. J’égarais mes affaires, j’oubliais des dates importantes et petit à petit, même des événements récents commençaient à s’effacer de ma mémoire. Au début, j’ai mis ça sur le compte du stress des examens ou du manque de repos. Cependant, quand il est devenu difficile pour moi de suivre les discussions ou de me rappeler les noms de mes enseignants, l’inquiétude a commencé à monter.
Mes parents pensaient initialement que je souffrais simplement de fatigue. Mais face à la baisse de mes performances scolaires et à mon incapacité à me rappeler des itinéraires que je parcourais quotidiennement, ils ont pris la décision de me faire voir un médecin.
Un diagnostic inattendu
Suite à une batterie de tests cognitifs et d’examens médicaux, les docteurs ont découvert un déclin cognitif précoce. Ils m’ont orienté vers des spécialistes et, après plusieurs mois d’investigations, le diagnostic est tombé : je souffrais de la maladie d’Alzheimer.
J’avais 17 ans.
Les médecins étaient stupéfaits. Sans antécédents familiaux ni mutations génétiques connues liées à cette pathologie. Il n’y avait aucune explication évidente de pourquoi une maladie généralement associée à l’âge avancé m’avait affecté si jeune.
Un cas exceptionnel qui fascine la communauté scientifique
Des chercheurs de l’Université Médicale de la Capitale à Pékin se sont penchés sur mon cas. Le patient le plus jeune précédemment diagnostiqué avait 21 ans et présentait une mutation du gène PSEN1, qui entraîne l’accumulation de protéines toxiques dans le cerveau. Pour ma part, aucune anomalie génétique n’a été détectée.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Je vis désormais sous surveillance médicale constante. L’évolution de la maladie est incertaine, et chaque jour représente un nouveau défi. Ma routine quotidienne a été bouleversée : je dois noter davantage d’informations qu’auparavant, m’appuyer sur mon entourage pour de nombreuses tâches et m’adapter à cette nouvelle réalité.
Malgré les difficultés, ma situation pourrait fournir des indices précieux à la recherche scientifique. Comprendre comment la maladie d’Alzheimer a pu me toucher si jeune pourrait révéler de nouvelles voies pour la prévention et le traitement de cette maladie.
À ceux qui lisent ces lignes, je conseille de prêter attention aux signaux que leur corps et leur esprit leur envoient. Peu importe votre âge, certains symptômes ne doivent pas être négligés. Il est crucial d’en parler, car même les professionnels de santé peuvent être pris au dépourvu par les secrets que notre corps peut cacher.
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