Depuis le début de l’année 2025, la France métropolitaine a enregistré deux infections autochtones de chikungunya dans les régions de Prades-le-Lez (Hérault) et La Crau (Var). Ces occurrences sont les plus précoces jamais notées sur le territoire national, d’après les informations de Santé publique France. Il semble qu’il y ait une corrélation avec l’épidémie qui frappe actuellement La Réunion. Cette situation est alarmante pour la surveillance de cette maladie virale transmise par les piqûres de moustique tigre.
Première apparition précoce du chikungunya en métropole
Traditionnellement associé aux régions tropicales, comme les îles de l’océan Indien, le chikungunya s’est manifesté de manière surprenante en France métropolitaine. Les deux individus touchés n’avaient pas voyagé dans des zones à risque durant les quinze jours avant le début de leurs symptômes, ce qui indique une transmission locale. Il est possible que l’un des cas soit lié à un individu revenant de La Réunion, où le virus est actuellement actif, bien que plus modérément. Cette apparition précoce est d’autant plus inquiétante que le moustique vecteur, Aedes albopictus, est maintenant présent dans 81 départements.
Symptômes observés et régions affectées
Le virus du chikungunya se manifeste par une fièvre élevée soudaine et de sévères douleurs articulaires, souvent accompagnées de conjonctivite et parfois d’éruptions cutanées. Depuis le 1er mai, l’Occitanie a signalé 59 cas importés et la métropole en compte plus de 500. Des actions de démoustication spécifiques ont été mises en œuvre par l’Agence régionale de santé qui recommande également aux visiteurs des zones infectées de consulter un médecin s’ils présentent des symptômes caractéristiques.
Le chikungunya pourrait-il devenir endémique ?
Les changements climatiques, l’urbanisation croissante et l’augmentation des voyages facilitent l’établissement permanent du moustique tigre en Europe, entraînant ainsi la propagation de maladies comme le chikungunya et la dengue. Selon une récente étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ces virus pourraient devenir endémiques dans nos contrées. La prévention reste notre meilleur outil : élimination des eaux stagnantes, protection contre les morsures de moustiques et renforcement de la surveillance épidémiologique.
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